La fiscalité sur l’or, chez nos voisins français, est particulièrement dure, avec une taxe sur les plus-values qui atteint plus d’un tiers du bénéfice. Et les acheteurs de métal précieux de l’autre côté de la frontière ont parfois du mal à s’y retrouver entre les taxes sur l’or d’investissement, l’or de collection, les plus-values et la taxe sur les métaux précieux qui s’élève à 11,5%. Comme dans l’Hexagone, de nombreux pays prélèvent un impôt direct sur les transactions: Italie, Royaume-Uni ou encore, outre-Atlantique, Canada et Etats-Unis. Mais certains pays ont des systèmes fiscaux beaucoup moins complexes, à l’image de l’Allemagne, de la Belgique et de la Suisse. Des systèmes plus intéressants également car, que ce soit à l’achat ou à la revente de pièces et de lingots, aucune taxe n’est à régler.
Si cette règle vaut quelle que soit la plus-value réalisée, cette fiscalité n’est cependant appliquée qu’aux résidents suisses. Et attention, car la détention d’or n’est pas pour autant synonyme de non-imposition: l’or d’investissement est pris en compte dans le calcul de l’impôt sur la fortune. Selon les communes, il peut donc être indirectement taxé. Lorsqu’ils investissent dans l’or, les résidents suisses doivent déclarer leurs pièces et lingots à l’administration fiscale. Mais cette fiscalité helvétique plutôt légère a permis de voir fleurir de nombreux comptoirs de vente à travers tout le pays. Une aubaine pour les locaux mais également pour les étrangers qui n’hésitent pas à traverser la frontière pour investir. Pour ces derniers, les banques proposent d’entreposer chez elles les lingots d’or contre des frais de garde.
FGE/ATC