Vous ne la saviez sans doute pas, mais le prochain gisement aurifère pourrait se trouver dans votre poche. Les smartphones que nous utilisons contiennent des métaux précieux et des matériaux issus de ce que l’on appelle les terres rares.
Parmi ces métaux on retrouve de l’argent, du nickel, de l’étain, du platine, mais également de l’or.
Ce sont les propriétés particulières de l’or qui en font un métal de choix dans la construction de nos appareils électroniques mobiles. L’or possède la faculté d’être un excellent conducteur, et de plus il ne se corrode que très difficilement, dans des situations que l’utilisateur normal d’un smartphone ne croisera sans doute jamais. Afin de réduire les coûts, l’or est utilisé, dans un alliage, essentiellement sur les surfaces de contact, au niveau de la carte SIM et de la batterie, mais également à l’intérieur du circuit de votre téléphone.
Cette présence d’or n’est pas négligeable, d’autant plus qu’il n’est pas le seul élément précieux à constituer le smartphone.
Partant de ce constat, une filière d’extraction de ces métaux se constitue afin de profiter de cette manne, tout en surfant sur la vague du recyclage et de l’écologie… à condition que cette récupération de ces éléments se fasse dans de bonnes conditions.
En Belgique, à Hoboken, une usine se focalise sur le retraitement de ces déchets particuliers afin d’en extraire le précieux contenu. Trois cents employés s’attellent ainsi à la tâche d’exploiter ce filon, qui permet de récolter un kilo d’or pour 35 000 appareils traités.