Pendant trois ans, entre 1896 et 1899, environ 100 000 personnes se sont précipitées vers l’Alaska. La raison? Comme souvent dans l’histoire de l’humanité, l’espoir de faire fortune, d’une vie meilleure, avec l’or au bout du chemin.
Si l’or dans cette région était déjà connu depuis les années 1880, c’est l’arrivée de plusieurs tonnes d’or dans les ports de l’ouest des U.S.A. qui a engendré la folie qui s’empara des prospecteurs à la fin du 19ème siècle.
Une découverte en 1896
En 1896, George Carmack, accompagné de son épouse Kate, du frère de cette dernière Shokum Jim et de son neveu Dawson Charlie, découvrirent de l’or dans l’un des confluents de la rivière Klondike.
A cet instant, les autres campements du Yukon prirent connaissance de l’évènement et se mirent à prospecter le long de la rivière.
Lorsque les premiers arrivages d’or débarquèrent sur la côte ouest américaine, les montants étaient si astronomiques que les prospecteurs d’or se dépêchèrent sur place. Un chargement d’or d’un montant de 1 139 000 $ (l’équivalent de plus d’un milliard de dollars actuels) avait enflammé les esprits.
Une ruée de 100 000 prospecteurs vers l’Alaska
C’est en 1897 que les premiers départs eurent lieu. Si l’on estime que 100 000 prospecteurs sont partis tenter leur chance, seuls 30 à 40 % d’entre eux finirent leur voyage. Les difficultés d’accès aux champs aurifères expliquent cette énorme déperdition.
A l’instar de la première ruée vers l’or en Californie, il y eut beaucoup d’appelés mais très peu d’élus. Comme souvent, ce sont les marchands de pelles qui gagnèrent le plus d’argent dans cette affaire. L’Alaska était un terrain inhospitalier et beaucoup souffrirent des conditions difficiles. Cependant, des villes poussèrent en quelques mois afin de faire vivre cette nouvelle population.
Ce qui mit fin à la ruée vers l’or du Klondike fut la découverte de nouveaux champs d’or au Canada et ailleurs en Alaska. En moins de trois ans, la fièvre était montée puis retombée.